De la mort de SOA à la naissance du cloud computing
Fervents partisans des architectures orientées service (SOA), convaincus que toutes les entreprises allaient adhérer aux principes de couplage faible, d'interfaces standard
..., nous nous sommes plantés en beauté.
Une belle technologie ne peut suffir à révolutionner les systèmes d'information des grandes entreprises. D'ailleurs les grandes entreprises ont plein de préoccupations à mille années lumière du dernier buzz à la mode. Ces préoccupations sont le business, l'optimisation des coûts, la recherche de productivité et sûrement pas les architectures SOA.
Notre principale erreur a été de traiter en priorité les problématiques techniques alors que la problématique organisationnelle était celle qui méritait toute notre attention. Il n'y a pas de SOA possible sans un changement profond dans l'organisation des entreprises et comme l'organisation des grandes entreprises est un ensemble de structures complexes non malléables, la tâche est gigantesque et pratiquement tous les projets d'envergure ont échoué.
Feu donc la SOA : maintenant nous parlons SaaS et Cloud Computing. Les gros mastondontes du marché proposent ou préparent des offres surfant sur la vague du moment : du virtuel, du lourd, du léger, du paiement à la consommation, de la puissance à la demande. Tout est interconnecté dans un grand nuage une sorte de super Internet qui permettrait de connecter les centres de données des entreprises avec des périphériques mobiles, des lecteurs de DVD, des ordinateurs personnels, des netbooks et même peut être des réfrigérateurs.
Encore une fois, une nouvelle technologie émerge (pas si nouvelle que ça d'ailleurs), de belles présentations sont faites par le marketing mais les points principaux ne sont pas abordés : quelle est l'organisation à mettre en place ? Quels sont les impacts sur mes processus? Comment je vais respecter mes contraintes réglementaires ou légales?
Tout est donc préparé pour que le Cloud Computing devienne la SOA d'aujourd'hui : des beaux concepts, des beaux discours et des belles présentations pour les managers.
Une belle technologie ne peut suffir à révolutionner les systèmes d'information des grandes entreprises. D'ailleurs les grandes entreprises ont plein de préoccupations à mille années lumière du dernier buzz à la mode. Ces préoccupations sont le business, l'optimisation des coûts, la recherche de productivité et sûrement pas les architectures SOA.
Notre principale erreur a été de traiter en priorité les problématiques techniques alors que la problématique organisationnelle était celle qui méritait toute notre attention. Il n'y a pas de SOA possible sans un changement profond dans l'organisation des entreprises et comme l'organisation des grandes entreprises est un ensemble de structures complexes non malléables, la tâche est gigantesque et pratiquement tous les projets d'envergure ont échoué.
Feu donc la SOA : maintenant nous parlons SaaS et Cloud Computing. Les gros mastondontes du marché proposent ou préparent des offres surfant sur la vague du moment : du virtuel, du lourd, du léger, du paiement à la consommation, de la puissance à la demande. Tout est interconnecté dans un grand nuage une sorte de super Internet qui permettrait de connecter les centres de données des entreprises avec des périphériques mobiles, des lecteurs de DVD, des ordinateurs personnels, des netbooks et même peut être des réfrigérateurs.
Encore une fois, une nouvelle technologie émerge (pas si nouvelle que ça d'ailleurs), de belles présentations sont faites par le marketing mais les points principaux ne sont pas abordés : quelle est l'organisation à mettre en place ? Quels sont les impacts sur mes processus? Comment je vais respecter mes contraintes réglementaires ou légales?
Tout est donc préparé pour que le Cloud Computing devienne la SOA d'aujourd'hui : des beaux concepts, des beaux discours et des belles présentations pour les managers.
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